.د. شيكار مومن .منسق ماستر اللغات و الثقافات المغربية و الايكولوجيا .الكلية ا لمتعددة التخصصات الناضور
Soudain, tous les projets se revident et tout ce qui servaient de source de plaisir et de délices, fêtes et soirées, « balades » fantaisistes, câlineries et « bisous », forums de culture ou de commerce ou encore de musique etc., tout cela se métamorphose pour acquérir le statut de fertilisant alimentant un ennemi dont les semblables n’ont jamais été connus même pas dans les films de science fiction, Coronavirus, une machine avide du sang humain.
Le 17 novembre 2019 à Wuhan, ville de la Chine centrale, une pandémie du Covid19 d’une maladie infectieuse Coronavirus, voit le jour et se propage très rapidement dans le monde entier comme une trainée de poudre.
Cette pandémie, contrairement à toutes les autres, intervient munie d’une polémique touchant à son histoire, à sa nature, à l’animal
l’ayant transmise à l’homme, à ses symptômes. Bref, l’humanité entière s’est trouvée devant un marasme ésotérique suscitant la même sensation, chez les pauvres malheureux, comme chez les argenteux dont les forces étaient perçues comme immuables, la peur ! Un sentiment qui se transforme très rapidement, sous l’effet de l’inexplicable en une phobie morbide chez de nombreux individus.
Le Coronavirus est une force fabuleuse et unique en son genre. Comment ne seraitil ainsi puisqu’il a pu changer le monde en fragilisant toutes ses instances.
Quel Sort et quelle Pandémie ? Au moment où des milliers de personnes de toutes les couleurs du monde trouvent la mort quotidiennement, le CO2 baisse et la nature retrouve sa gaité, une performance vainement recherchée sous le titre de ‘‘la réduction de l’émission de gaz à effet de serre’’, par tant de conjonctures internationales ; Sommet de la terre à Stockholm de 1972, Conférence fondatrice de Rio de 1992, Protocole de Kyoto de 1997, Cop. 21 de Paris 2015, Cop. 22 de Marrakech 2016, Cop.23 de Bonn 2017. Notons la faiblesse de tous ces abouchements face à un intrus invisible à l’œil nu.
Qui aurait donc pensé qu’un jour l’homme « moderne » animé et aveuglé par un pragmatisme débordant, puisse arrêter toutes ses activités économiques dont beaucoup d’entre elles sont, écologiquement parlant, dévastatrices ? En 2017 on comptait 36.8 millions de vols dans le monde allant dans les quatre sens de la planète.
Du coup, par crainte de se voir pris dans les filets du Coronavirus, ce sphinx mortel, l’homme abandonne tout,« rentre » chez lui terrifié et s’engage dans un confinement sanitaire, « une pause obligatoire » qui a déclenché des réflexions allant dans tous les sens : méditations existentielles, remise en question d’idées intergénérationnelles, recours aux pratiques religieuses réconfortantes, remords liés à des comportements et attitudes portant préjudice aux autres etc. Du coup donc, ce qu’on considérait comme des atouts grandioses, l’argent, la notoriété, la beauté..., ne sont plus efficaces pour se ravitailler en matière d’oxygène dans une ère où une infirmière vaut beaucoup plus qu’un athlète évoluant dans une grande équipe de football occidental.
Dans cet écrit simpliste, et pour « rendre à César ce qui appartient à César », il n’est pas souhaitable de s’engouffrer dans l’histoire ni dans la définition du Coronavirus, un « nouveau né » ayant envahi tous les récits à voir et tous les réseaux sociaux. Il y est plutôt
optatif, d’inviter à la réflexion à ce que « ce mal du siècle » assigne comme changements sur tous les niveaux sans aucune exception, et à ce qu’il a pu « dénuder », tels ces aperçus conçus assez souvent comme des universaux intouchables et inébranlables .
L’homme « moderne » ne cesse de se vanter de l’avancée de la recherche scientifique, par conséquent, notre santé est immunisée plus que jamais, disait-on. C’est « faux » « réplique » Coronavirus ! Des instances sanitaires internationales de renommée hautement respectée semblent « mésestimer » le virus en question, sinon un confinement franc aurait été explicitement sollicité dès le début de ce cataclysme. D’ailleurs, et pour optimiser notre conception des choses, même si la recherche scientifique a triomphé dans plusieurs
domaines, le résultat de cette avancée est confié assez souvent à des érections dont la perception des choses est régie par des principes mercantiles et politiques, privilégiant la thèse selon laquelle « l’argent n’a pas de cœur ».
Soyons simples, pourquoi doit-on décider à la place d’un chercheur en virologie ? Ne serait-il pas plus judicieux de laisser ceux qui ont prêté le serment d’Hippocrate rétablir leurs patients selon les normes médicinales et humaines dépouillées de toutes autres choses ? Ces intermédiaires considéréscommunément comme des « instances de conformité »- entre le chercheur et le large public, ne constitueraient-ils pas une entrave à l’essor de la recherche scientifique ? Force est de constater que malgré l’ampleur de ce désastre mondial sans égal dans l’histoire, des valeurs humaines philanthropiques émergent après avoir été écartées par le sentiment d’introversion et d’individualisme chez des populations uniformisées sous l’effet d’une mondialisation dont le centre d’intérêt, est uniquement la prospérité économique au détriment de l’Homme, censé être le seul et l’incontournable centre d’intérêt.
Au Maroc au moins, on assiste au jaillissement positif des valeurs de la conscience vis-à-vis du devoir et de la responsabilité, de la solidarité, du bon respect de certaines restrictions, etc. Même le langage des « coléreux » devient adoucissant et indulgent.
Ainsi, une caisse de fonds initiée par sa Majesté le Roi pour lutter contre l’impact négatif du covid19 a été créée dès le début du confinement, un staff médical qui a fait preuve d’un travail sanitaire éloquent dont les résultats parlent d’eux-mêmes, un corps enseignant d’une grande vivacité ayant assuré un enseignement à distance qui n’était pas prévu (il faut ledire), des forces de sécurité (toutes les catégories) motivées plus que jamais pour assurer une adéquate mise en application du confinement, une société civile dont la générosité a atteint toutes les personnes souffrant de précarité. Bref, on assiste à une action collective
exemplaire évoquée comme modèle même sur l’autre rive de la Méditerranée. Doit-on « remercier » Coronavirus ou ce qu’il a engendré comme peur, cette émotion ressentie en présence d’un danger imminent et où l’individu a le choix entre s’enfuir ou se défendre, et
comme le virus « monstrueux » existe partout, il ne reste qu’une seule issue, celle qui consiste à mettre de son côté tout l’appareillage nécessaire pour se défendre.
Il faut dire que la pandémie en question nous rappelle, d’une façon atroce certes, que la voie des grandes valeurs humaines de la solidarité et du partage s’avère un choix inévitable, et que si on aspire au développement et à la cohésion sociale, on ne peut plus se
passer de l’interdépendance de tous les constituants de la société. Dans cet ordre d’idées, une interrogation s’impose : que faire pour que les membres de la société restent « comme ça », soudés, consciencieux, disciplinés et affinés, bienveillants, etc. Quels apports de l’université, qui ne doit pas servir uniquement de « tremplin » pour accéder aux diplômes, pour tirer des leçons moralisatrices de ce dénouement fatal ? Ne devrait-on pas allouer plus de moyens financiers à la recherche scientifique pour mieux préparer les générations futures aux défis des temps modernes ? Certes, l’université marocaine bénéficie d’un itinéraire rayonnant contrairement à ce qu’on en dise par méconnaissance de la réalité.
Il suffit de regarder autour de soi : tous ces médecins pneumologues, réanimateurs, anesthésistes et toutes ces infirmières et infirmiers qu’on a applaudis « du fond du cœur », sont formés au sein des facultés marocaines. Il est souhaitable pourtant de concevoir l’université marocaine différemment. C’est une institution productive par excellence, elle produit les médecins, les infirmiers, le personnel de la sécurité, les professeurs etc. Seulement, pour qu’elle excelle davantage et qu’elle écarte tous les facteurs d’échec, il est temps de la doter, dans la mesure du possible naturellement, des outils nécessaires très connus par celles et ceux qui y évoluent.
Rappelons en guise de conclusion, que quand le Coronavirus a commencé à anéantir affreusement des vies humaines, la recherche scientifique était la seule petite lueur d’espoir capable d’étouffer cette dévastation massive et de sauver l’humanité. Toutes les
autres activités à posture oisive et « moderniste » telles les rencontres sportives et musicales se sont avérées frivoles et inserviables.
Soudain, tous les projets se revident et tout ce qui servaient de source de plaisir et de délices, fêtes et soirées, « balades » fantaisistes, câlineries et « bisous », forums de culture ou de commerce ou encore de musique etc., tout cela se métamorphose pour acquérir le statut de fertilisant alimentant un ennemi dont les semblables n’ont jamais été connus même pas dans les films de science fiction, Coronavirus, une machine avide du sang humain.
Le 17 novembre 2019 à Wuhan, ville de la Chine centrale, une pandémie du Covid19 d’une maladie infectieuse Coronavirus, voit le jour et se propage très rapidement dans le monde entier comme une trainée de poudre.
Cette pandémie, contrairement à toutes les autres, intervient munie d’une polémique touchant à son histoire, à sa nature, à l’animal
l’ayant transmise à l’homme, à ses symptômes. Bref, l’humanité entière s’est trouvée devant un marasme ésotérique suscitant la même sensation, chez les pauvres malheureux, comme chez les argenteux dont les forces étaient perçues comme immuables, la peur ! Un sentiment qui se transforme très rapidement, sous l’effet de l’inexplicable en une phobie morbide chez de nombreux individus.
Le Coronavirus est une force fabuleuse et unique en son genre. Comment ne seraitil ainsi puisqu’il a pu changer le monde en fragilisant toutes ses instances.
Quel Sort et quelle Pandémie ? Au moment où des milliers de personnes de toutes les couleurs du monde trouvent la mort quotidiennement, le CO2 baisse et la nature retrouve sa gaité, une performance vainement recherchée sous le titre de ‘‘la réduction de l’émission de gaz à effet de serre’’, par tant de conjonctures internationales ; Sommet de la terre à Stockholm de 1972, Conférence fondatrice de Rio de 1992, Protocole de Kyoto de 1997, Cop. 21 de Paris 2015, Cop. 22 de Marrakech 2016, Cop.23 de Bonn 2017. Notons la faiblesse de tous ces abouchements face à un intrus invisible à l’œil nu.
Qui aurait donc pensé qu’un jour l’homme « moderne » animé et aveuglé par un pragmatisme débordant, puisse arrêter toutes ses activités économiques dont beaucoup d’entre elles sont, écologiquement parlant, dévastatrices ? En 2017 on comptait 36.8 millions de vols dans le monde allant dans les quatre sens de la planète.
Du coup, par crainte de se voir pris dans les filets du Coronavirus, ce sphinx mortel, l’homme abandonne tout,« rentre » chez lui terrifié et s’engage dans un confinement sanitaire, « une pause obligatoire » qui a déclenché des réflexions allant dans tous les sens : méditations existentielles, remise en question d’idées intergénérationnelles, recours aux pratiques religieuses réconfortantes, remords liés à des comportements et attitudes portant préjudice aux autres etc. Du coup donc, ce qu’on considérait comme des atouts grandioses, l’argent, la notoriété, la beauté..., ne sont plus efficaces pour se ravitailler en matière d’oxygène dans une ère où une infirmière vaut beaucoup plus qu’un athlète évoluant dans une grande équipe de football occidental.
Dans cet écrit simpliste, et pour « rendre à César ce qui appartient à César », il n’est pas souhaitable de s’engouffrer dans l’histoire ni dans la définition du Coronavirus, un « nouveau né » ayant envahi tous les récits à voir et tous les réseaux sociaux. Il y est plutôt
optatif, d’inviter à la réflexion à ce que « ce mal du siècle » assigne comme changements sur tous les niveaux sans aucune exception, et à ce qu’il a pu « dénuder », tels ces aperçus conçus assez souvent comme des universaux intouchables et inébranlables .
L’homme « moderne » ne cesse de se vanter de l’avancée de la recherche scientifique, par conséquent, notre santé est immunisée plus que jamais, disait-on. C’est « faux » « réplique » Coronavirus ! Des instances sanitaires internationales de renommée hautement respectée semblent « mésestimer » le virus en question, sinon un confinement franc aurait été explicitement sollicité dès le début de ce cataclysme. D’ailleurs, et pour optimiser notre conception des choses, même si la recherche scientifique a triomphé dans plusieurs
domaines, le résultat de cette avancée est confié assez souvent à des érections dont la perception des choses est régie par des principes mercantiles et politiques, privilégiant la thèse selon laquelle « l’argent n’a pas de cœur ».
Soyons simples, pourquoi doit-on décider à la place d’un chercheur en virologie ? Ne serait-il pas plus judicieux de laisser ceux qui ont prêté le serment d’Hippocrate rétablir leurs patients selon les normes médicinales et humaines dépouillées de toutes autres choses ? Ces intermédiaires considéréscommunément comme des « instances de conformité »- entre le chercheur et le large public, ne constitueraient-ils pas une entrave à l’essor de la recherche scientifique ? Force est de constater que malgré l’ampleur de ce désastre mondial sans égal dans l’histoire, des valeurs humaines philanthropiques émergent après avoir été écartées par le sentiment d’introversion et d’individualisme chez des populations uniformisées sous l’effet d’une mondialisation dont le centre d’intérêt, est uniquement la prospérité économique au détriment de l’Homme, censé être le seul et l’incontournable centre d’intérêt.
Au Maroc au moins, on assiste au jaillissement positif des valeurs de la conscience vis-à-vis du devoir et de la responsabilité, de la solidarité, du bon respect de certaines restrictions, etc. Même le langage des « coléreux » devient adoucissant et indulgent.
Ainsi, une caisse de fonds initiée par sa Majesté le Roi pour lutter contre l’impact négatif du covid19 a été créée dès le début du confinement, un staff médical qui a fait preuve d’un travail sanitaire éloquent dont les résultats parlent d’eux-mêmes, un corps enseignant d’une grande vivacité ayant assuré un enseignement à distance qui n’était pas prévu (il faut ledire), des forces de sécurité (toutes les catégories) motivées plus que jamais pour assurer une adéquate mise en application du confinement, une société civile dont la générosité a atteint toutes les personnes souffrant de précarité. Bref, on assiste à une action collective
exemplaire évoquée comme modèle même sur l’autre rive de la Méditerranée. Doit-on « remercier » Coronavirus ou ce qu’il a engendré comme peur, cette émotion ressentie en présence d’un danger imminent et où l’individu a le choix entre s’enfuir ou se défendre, et
comme le virus « monstrueux » existe partout, il ne reste qu’une seule issue, celle qui consiste à mettre de son côté tout l’appareillage nécessaire pour se défendre.
Il faut dire que la pandémie en question nous rappelle, d’une façon atroce certes, que la voie des grandes valeurs humaines de la solidarité et du partage s’avère un choix inévitable, et que si on aspire au développement et à la cohésion sociale, on ne peut plus se
passer de l’interdépendance de tous les constituants de la société. Dans cet ordre d’idées, une interrogation s’impose : que faire pour que les membres de la société restent « comme ça », soudés, consciencieux, disciplinés et affinés, bienveillants, etc. Quels apports de l’université, qui ne doit pas servir uniquement de « tremplin » pour accéder aux diplômes, pour tirer des leçons moralisatrices de ce dénouement fatal ? Ne devrait-on pas allouer plus de moyens financiers à la recherche scientifique pour mieux préparer les générations futures aux défis des temps modernes ? Certes, l’université marocaine bénéficie d’un itinéraire rayonnant contrairement à ce qu’on en dise par méconnaissance de la réalité.
Il suffit de regarder autour de soi : tous ces médecins pneumologues, réanimateurs, anesthésistes et toutes ces infirmières et infirmiers qu’on a applaudis « du fond du cœur », sont formés au sein des facultés marocaines. Il est souhaitable pourtant de concevoir l’université marocaine différemment. C’est une institution productive par excellence, elle produit les médecins, les infirmiers, le personnel de la sécurité, les professeurs etc. Seulement, pour qu’elle excelle davantage et qu’elle écarte tous les facteurs d’échec, il est temps de la doter, dans la mesure du possible naturellement, des outils nécessaires très connus par celles et ceux qui y évoluent.
Rappelons en guise de conclusion, que quand le Coronavirus a commencé à anéantir affreusement des vies humaines, la recherche scientifique était la seule petite lueur d’espoir capable d’étouffer cette dévastation massive et de sauver l’humanité. Toutes les
autres activités à posture oisive et « moderniste » telles les rencontres sportives et musicales se sont avérées frivoles et inserviables.