Par : El ouarti El hadi
A quelques jours du sommet de Copenhague des Nations Unies sur changements climatiques en décembre 2009, de nombreuses instances à l’échelle planétaire se mobilisent pour répondre à la vaste interrogation de départ : « à quelles conséquences pouvons-nous nous attendre, et que pouvons-nous faire ? »
La médiatisation, les préparatifs et le poids des participants à ce sommet indiquent l’importance du sujet qui sera abordé lors de cette rencontre onusienne.
Mais pourquoi toute cette tempête depuis les deux dernières décennies alors que le phénomène des changements climatiques était là depuis l’existence de la terre.
En effet, l’Homme depuis son apparition faisait face aux séquelles de la variabilité climatique et cherchait les moyens de s’adapter à ses conséquences : se vêtir, se réchauffer, s’abriter, construire les maisons, choisir l’endroit et les normes adéquates pour bâtir l’abri, stocker les céréales… sont tous des actes qui s’inscrivent dans une large mesure dans le cadre de l’adaptation aux effets des changements climatiques.
Au niveau de notre pays comme dans d’autres, souvenez-vous des nombreuses dynasties éteintes et des rois déchus à cause de la sécheresse qui a entraîné la famine.
Le mal était donc toujours là et l’Homme tentait incessamment à s’ajuster à un environnement en mutation ; pourquoi donc chercher à créer la roue alors qu’il a été déjà crée ?
Effectivement le phénomène n’est pas nouveau, mais c’est surtout son rythme accéléré, son étendu et son intensité qui inquiètent le monde entier à cause de leurs effets néfastes sur toute la planète.
En effet, le réchauffement climatique s’accentue depuis quelques décennies et ses impacts se multiplient en menaçant constamment beaucoup de systèmes naturels et physiques qui deviennent de plus en plus vulnérables.
Il est donc impératif et urgent de s’ajuster à un environnement changeant et de renforcer nos capacités d’adaptation aux effets des changements climatiques.
D’autre part, la question légitime qui s’impose est : « quels sont les causes et les effets du réchauffement climatique ? ».
La réponse à cette question est une tâche qui n’est pas aisée parce que ce phénomène dépend de nombreux facteurs entre autre la quantité énorme des gaz à effet de serre émise, alors que les principaux effets des changements climatiques observés et auxquels nous pouvons toujours nous attendre sont :
Une hausse progressive de la température même si l’on procède à une diminution des gaz à effet de serre.
Une augmentation très probable des vagues de chaleur et un excès d’évaporation des eaux ce qui peut entraîner des sécheresses dans quelques régions de la planète.
Des précipitations violentes dans d’autres régions du monde à cause de l’excès des vapeurs d’eau ainsi que la perturbation du calendrier pluviométrique.
Le recul rapide des glaciers à l’échelon mondial qui va entraîner une augmentation du volume des mers et des océans et une pénurie en eau dans les régions alimentées par l’eau de la fonte provenant des massifs montagneux.
Une élévation du niveau de la mer à cause de la fonte des neiges et des glaciers d’une part, et de la dilatation thermique de l’eau des mers d’autres part.
Les conséquences des effets précitées sont énormes et peuvent toucher plusieurs régions du monde et affecter beaucoup de systèmes naturels et physiques.
Le phénomène des changements climatiques est devenu donc une réalité à l'échelon mondial, et par conséquent notre pays et notre région ne sont donc pas épargnés de l'impact et des effets de ce phénomène. On a pu remarquer ainsi que beaucoup de systèmes naturels et humains sont sensibles à l'évolution du climat et que certains d'entre eux sont particulièrement vulnérables et peuvent subir des dommages irréversibles.
De ce fait, on assiste de plus en plus à une prise de conscience vis-à-vis des impacts et des risques de ce phénomène, d’où la nécessité de recherche des moyens d’atténuer ces risques et de s’adapter mieux aux effets des changements climatiques.
C’est dans cette optique qu’au sein de plusieurs gouvernements il y a un Ministère du Climat et de l’Energie (Belgique, Danemark…)
A l’échelle nationale, plusieurs activités ont été organisées dans ce sens ; citons à titre d’exemple la rencontre internationale sur le thème " changement climatique : enjeux et perspectives d’adaptation pour le Maroc" organisée par l’Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES), à Rabat en octobre 2009,
Au niveau de notre région, les hausses de température, l'élévation du niveau de la mer, l'extension de la sècheresse et récemment l'accroissement des inondations ont eu déjà des effets sur des systèmes physiques et biologiques.
Il est devenu donc impératif de prendre en considération le phénomène des changements climatiques dans toutes nos stratégies de développement. La variable « changements climatiques » est une variable incontournable et qu'on ne doit pas oublier ou écarter lors de l'élaboration de nos projets ; nous pourrons ainsi contrôler mieux cette variable en s'adaptant à ce phénomène des changements climatiques et en minimisant ses risques.
C’est dans cette perspective qu’un projet international financé par le Centre de recherches pour le développement international (Canada) à été lancé il y a plus de deux à Nador et à Berkane, il s’agit du projet ACCMA (Adaptation aux Changements Climatiques au Maroc) qui parmi ses objectifs, véhiculer cette nouvelle approche au sein des différentes institutions et renforcer la capacité de la population en matière d’adaptation aux changements climatiques surtout au niveau de nos régions côtières si peuplées et si vulnérables.
A quelques jours du sommet de Copenhague des Nations Unies sur changements climatiques en décembre 2009, de nombreuses instances à l’échelle planétaire se mobilisent pour répondre à la vaste interrogation de départ : « à quelles conséquences pouvons-nous nous attendre, et que pouvons-nous faire ? »
La médiatisation, les préparatifs et le poids des participants à ce sommet indiquent l’importance du sujet qui sera abordé lors de cette rencontre onusienne.
Mais pourquoi toute cette tempête depuis les deux dernières décennies alors que le phénomène des changements climatiques était là depuis l’existence de la terre.
En effet, l’Homme depuis son apparition faisait face aux séquelles de la variabilité climatique et cherchait les moyens de s’adapter à ses conséquences : se vêtir, se réchauffer, s’abriter, construire les maisons, choisir l’endroit et les normes adéquates pour bâtir l’abri, stocker les céréales… sont tous des actes qui s’inscrivent dans une large mesure dans le cadre de l’adaptation aux effets des changements climatiques.
Au niveau de notre pays comme dans d’autres, souvenez-vous des nombreuses dynasties éteintes et des rois déchus à cause de la sécheresse qui a entraîné la famine.
Le mal était donc toujours là et l’Homme tentait incessamment à s’ajuster à un environnement en mutation ; pourquoi donc chercher à créer la roue alors qu’il a été déjà crée ?
Effectivement le phénomène n’est pas nouveau, mais c’est surtout son rythme accéléré, son étendu et son intensité qui inquiètent le monde entier à cause de leurs effets néfastes sur toute la planète.
En effet, le réchauffement climatique s’accentue depuis quelques décennies et ses impacts se multiplient en menaçant constamment beaucoup de systèmes naturels et physiques qui deviennent de plus en plus vulnérables.
Il est donc impératif et urgent de s’ajuster à un environnement changeant et de renforcer nos capacités d’adaptation aux effets des changements climatiques.
D’autre part, la question légitime qui s’impose est : « quels sont les causes et les effets du réchauffement climatique ? ».
La réponse à cette question est une tâche qui n’est pas aisée parce que ce phénomène dépend de nombreux facteurs entre autre la quantité énorme des gaz à effet de serre émise, alors que les principaux effets des changements climatiques observés et auxquels nous pouvons toujours nous attendre sont :
Une hausse progressive de la température même si l’on procède à une diminution des gaz à effet de serre.
Une augmentation très probable des vagues de chaleur et un excès d’évaporation des eaux ce qui peut entraîner des sécheresses dans quelques régions de la planète.
Des précipitations violentes dans d’autres régions du monde à cause de l’excès des vapeurs d’eau ainsi que la perturbation du calendrier pluviométrique.
Le recul rapide des glaciers à l’échelon mondial qui va entraîner une augmentation du volume des mers et des océans et une pénurie en eau dans les régions alimentées par l’eau de la fonte provenant des massifs montagneux.
Une élévation du niveau de la mer à cause de la fonte des neiges et des glaciers d’une part, et de la dilatation thermique de l’eau des mers d’autres part.
Les conséquences des effets précitées sont énormes et peuvent toucher plusieurs régions du monde et affecter beaucoup de systèmes naturels et physiques.
Le phénomène des changements climatiques est devenu donc une réalité à l'échelon mondial, et par conséquent notre pays et notre région ne sont donc pas épargnés de l'impact et des effets de ce phénomène. On a pu remarquer ainsi que beaucoup de systèmes naturels et humains sont sensibles à l'évolution du climat et que certains d'entre eux sont particulièrement vulnérables et peuvent subir des dommages irréversibles.
De ce fait, on assiste de plus en plus à une prise de conscience vis-à-vis des impacts et des risques de ce phénomène, d’où la nécessité de recherche des moyens d’atténuer ces risques et de s’adapter mieux aux effets des changements climatiques.
C’est dans cette optique qu’au sein de plusieurs gouvernements il y a un Ministère du Climat et de l’Energie (Belgique, Danemark…)
A l’échelle nationale, plusieurs activités ont été organisées dans ce sens ; citons à titre d’exemple la rencontre internationale sur le thème " changement climatique : enjeux et perspectives d’adaptation pour le Maroc" organisée par l’Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES), à Rabat en octobre 2009,
Au niveau de notre région, les hausses de température, l'élévation du niveau de la mer, l'extension de la sècheresse et récemment l'accroissement des inondations ont eu déjà des effets sur des systèmes physiques et biologiques.
Il est devenu donc impératif de prendre en considération le phénomène des changements climatiques dans toutes nos stratégies de développement. La variable « changements climatiques » est une variable incontournable et qu'on ne doit pas oublier ou écarter lors de l'élaboration de nos projets ; nous pourrons ainsi contrôler mieux cette variable en s'adaptant à ce phénomène des changements climatiques et en minimisant ses risques.
C’est dans cette perspective qu’un projet international financé par le Centre de recherches pour le développement international (Canada) à été lancé il y a plus de deux à Nador et à Berkane, il s’agit du projet ACCMA (Adaptation aux Changements Climatiques au Maroc) qui parmi ses objectifs, véhiculer cette nouvelle approche au sein des différentes institutions et renforcer la capacité de la population en matière d’adaptation aux changements climatiques surtout au niveau de nos régions côtières si peuplées et si vulnérables.